Couverture médiatique d'HEC Paris dans la presse francophone
Dans une tribune pour Courrier Cadres, Étienne Krieger, professeur à HEC Paris, développe l'idée selon laquelle les mauvais managers, bien que nuisibles, peuvent paradoxalement encourager l’innovation et l’entrepreneuriat. Leur incompétence et leur management toxique peut inciter les salariés à rechercher davantage d’autonomie et de sens, motivant ainsi des reconversions et des créations d’entreprises.
Selon le baromètre HEC Paris-Viavoice-Le Nouvel Obs, 83 % des Français et 90 % des cadres craignent que les inondations meurtrières survenues en Espagne se produisent également en France. Si la compréhension des mécanismes du réchauffement climatique progresse, les Français attendent des mesures prioritaires en agriculture, urbanisme et santé, tout en restant divisés sur les compromis à faire pour la transition écologique.
Comme le rapporte Les Echos, HEC Paris a réalisé une levée de fonds historique de 213 millions d'euros dans le cadre de sa campagne "Impact Tomorrow", dépassant largement son objectif initial de 200 millions. Ces fonds, issus de 6 000 donateurs dont 30 % à l'international, financent des bourses pour renforcer la diversité, des programmes de recherche innovants et la transformation pédagogique, tout en consolidant l'autonomie financière de l'école face à l'absence de subventions publiques.
Yann Algan, professeur d'économie à HEC Paris, commente dans une interview pour L'Express les résultats du Baromètre des décideurs sur le budget 2025, à savoir que les Français rejettent les taxes et privilégient la réduction des dépenses publiques (57 % du PIB). Yann Algan critique les économies massives prévues pour 2025, jugées irréalistes et risquant la récession. Il préconise des réformes structurelles, une fiscalité plus équitable et une instance indépendante pour améliorer les prévisions fiscales.
Dans un article publié par Le Parisien, François Gemenne, professeur à HEC Paris et co-auteur du GIEC, critique l’absence de décisions concrètes à la COP29, qualifiant le financement de 1 000 milliards de dollars par an pour les pays du Sud de « très peu » au regard de l’échelle mondiale. Il insiste sur l’urgence d’actions techniques, telles que les garanties des banques centrales, pour éviter des résultats flous et inefficaces.
Dans une tribune pour Maddyness, Étienne Krieger, professeur à HEC Paris et expert de l'entrepreneuriat, explique l'intérêt d'une planification stratégique à rebours, qu'il qualifie de « rétro-ingénierie de l'exit ». Cette approche permet aux entrepreneurs de définir des objectifs clairs à moyen et long terme, tout en optimisant leur trajectoire de développement en fonction de leurs cibles de croissance et de valorisation.
Dans une interview accordée à 20 Minutes, François Gemenne, professeur à HEC Paris et observateur à la COP29, déplore un « zéro bilan à mi-parcours », illustrant l'absence de progrès dans les négociations climatiques à Bakou. Il insiste néanmoins sur l'importance d'accords techniques, qui pourraient être décisifs pour débloquer des financements en faveur des pays en développement.
Dans une tribune publiée dans Les Échos, Yann Algan, professeur à HEC Paris, explique que l'augmentation de la solitude dans les sociétés occidentales alimente la défiance et la montée des votes antisystème, comme celui en faveur de Donald Trump. En s'appuyant sur une analyse des conversations sur les réseaux sociaux menée dans le cadre d'une récente étude, il montre également que la colère est devenue l'émotion dominante dans le débat public en France, représentant 60 % des messages, notamment sur des sujets comme l'immigration et la fiscalité. Le professeur Algan souligne que ce triomphe des émotions, particulièrement de la colère, nourrit la polarisation et constitue un levier central pour les candidats populistes.
Dans un article publié par L'Express, François Gemenne, professeur à HEC Paris et contributeur au 6ᵉ rapport du GIEC, souligne que l'approche climatosceptique de Donald Trump, notamment le retrait des accords de Paris lors de son premier mandat, pourrait gravement compromettre les efforts mondiaux pour la transition énergétique. Il avertit également que sans la coopération des États-Unis, des répercussions en chaîne pourraient affecter d'autres pays, accentuant le risque d'un sabotage des négociations climatiques futures.
Dans une tribune publiée par Le Monde, Christopher Hogg, professeur affilié à HEC Paris, déplore l'absence de l'éducation dans les discussions de la COP29. Il souligne que l'investissement dans le capital humain, notamment en Afrique, est essentiel pour assurer un développement durable et équitable, alors que ce continent sera au cœur de la croissance démographique mondiale dans les prochaines décennies.