Chaires d'enseignement BNP Paribas
BNP Paribas
Chaires d'enseignement
Directeur exécutif: Pascal Quiry, Professeur (Education Track), Département Finance
Sur le campus d’HEC, BNP Paribas a associé son nom à l’un des meilleurs professeurs d’HEC et bénéficie de son image.
Pascal Quiry a été élu:
• meilleur professeur en 2013 tous programmes confondus,
• meilleur professeur du MBA en 2012 et 2014,
• « most thought provocative teacher» en 2014,
• finaliste en 2015 et 2016 pour le titre de meilleur professeur tous programmes confondus.
Il a été le pionnier à HEC Paris, dès 2014, de l’enseignement par MOOC (thématique « Finances »)
Pascal Quiry est, par ailleurs, responsable des cours de finance d’entreprise en M1 à la Grande Ecole et privilégie les cadres de BNP Paribas pour donner des cours à HEC.
La Chaire BNP Paribas a permis la production de matériels pédagogiques originaux :
- 3 MOOCS (analyse financière, évaluation de sociétés, choix d’investissement et de financement) suivis par 70. 000 personnes depuis 2013 en français, anglais et chinois
- « Vernimmen », premier ouvrage de finance dans le monde francophone (10.000 exemplaires vendus / an). Mise à jour annuelle pour la version française et triennale pour la version anglaise. BNP Paribas et Exane en sont les fournisseurs bancaires exclusifs de données financières.
A l’'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Vernimmen, pour la troisième année consécutive, met en avant des modèles féminins de réussite en finance d’entreprise afin de vous inspirez et d’attirer plus de jeunes femmes vers ces métiers divers et passionnants : la directrice de la trésorerie de Danone, la directrice financière de Generali en France, etc.
Concrètement les portraits de cinq femmes professionnelles de la finance dont Sophie Javary, viennent d'être publiés sur le site et vous pouvez les consulter ici
Ces femmes ont répondu à des questions sur leur carrière, mais aussi sur l’'articulation entre leur vie familiale et leur vie professionnelle et sur la place des femmes en entreprise.
En savoir plus sur Pascal Quiry
Avenir de la finance : entretien croisé entre Sophie Javary et Pascal Quiry
Découvrez l’entretien croisé entre Sophie Javary (H.80), vice-présidente de la banque d’investissement BNP Paribas et Prof. Pascal Quiry (H.84), professeur de finance à HEC Paris et directeur de la chaire « The Future of Finance ».
La chaire d’enseignement BNP Paribas-HEC Paris s’intitule “The Future of Finance”, pourquoi s’appelle t-elle ainsi ?
Sophie Javary: Nous avons décidé de renommer la chaire d'enseignement BNP Paribas-HEC Paris « The Future of Finance » compte tenu de la volonté de l’inscrire dans un cadre plus général et incorporant des sujets de “sustainability” de façon plus fournie. Le renouvellement de la chaire inclura la création d’un cours électif « Ethics & Compliance » et le soutien à la recherche grâce au HEC Paris Center for Impact Finance.
Le secteur financier se mobilise de plus en plus autour des enjeux de durabilité et promeut l’utilisation des capitaux au profit des activités plus durables. Cette évolution est motivée par une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance parmi les investisseurs, les clients, les employés et le grand public.
Former les étudiants à ces sujets les prépare à ce paysage en constante évolution régi par de nouvelles réglementations et normes internationales. Comprendre ces enjeux est clé pour identifier et gérer les risques associés mais également pour ouvrir de nouvelles voies vers l’innovation et l’investissement et permettre à la finance de jouer son rôle dans les mutations en cours et la nécessité de financer la transition vers un monde plus durable.
Pascal Quiry: Parce que BNP Paribas est la banque d’un monde qui change ! Lorsque la chaire a été créée à mon départ de BNP Paribas en 2012, la finance d’entreprise comme son axe central initial, était naturelle compte tenu de ce qui avait été mon métier principal (les fusions-acquisitions) et de mes cours à HEC. Depuis, d’autres entités de BNP Paribas comme la gestion d’actifs pour compte de tiers ou la compliance ont trouvé un intérêt à cette chaire à HEC Paris. Il est donc normal d'en tirer les conséquences et de réadapter son nom.
Pouvez-vous nous rappeler les objectifs de cette chaire ?
SJ: BNP Paribas est associée depuis 2012 à HEC Paris au travers de cette chaire d’enseignement. De nombreux professionnels de la banque enseignent la finance à HEC Paris et nous nous engageons à maintenir cette tradition.
L’objectif principal de cette chaire est de promouvoir un lien étroit entre le monde académique et le monde des affaires. La chaire permet à BNP Paribas de soutenir les programmes académiques de l’école et d’être associé à la production de matériel pédagogique d’excellence en matière de finance d’entreprise.
Cette année nous devenons également membre du centre « Impact Finance » d’HEC Paris basé sur l’idée que la finance peut aider à résoudre les défis économiques, technologiques, climatiques et sociaux d'aujourd'hui et de demain.
PQ: D’une certaine façon, les racines de cette chaire remonte à 1972 ! Paribas avait alors envoyé plusieurs de ses cadres dirigeants se former à HEC Executive Education (on disait à l’époque au Centre de formation Continue, le CFC) dans les cours de finance d’entreprise donné par Pierre Vernimmen, qui avait 26 ans. Puis, Paribas l’a approché pour qu’il aide la banque à créer son propre centre de formation interne. C’est ainsi que Pierre Vernimmen est devenu salarié de la RH de Paribas, puis homme de M&A jusqu’à prendre la responsabilité mondiale de cette ligne de métier, tout en continuant d’enseigner à Jouy, jusqu’en 1996.
Autour de quelles valeurs communes envisagez-vous le futur de ce partenariat entre HEC Paris et BNP Paribas ?
SJ: Je vois ce partenariat entre HEC Paris et BNP Paribas s'articuler autour de plusieurs valeurs fondamentales.
Tout d'abord, l'innovation est essentielle. Nous souhaitons encourager une culture d'innovation constante pour répondre aux défis du secteur financier.
Ensuite, l'intégrité et la responsabilité sociale doivent être au cœur de nos activités, reflétant notre engagement envers l'éthique et la durabilité.
La collaboration est également cruciale, favorisant un échange enrichissant entre théorie académique et pratique bancaire.
Enfin, l'engagement envers l'éducation et le développement professionnel continu doit être une priorité, assurant ainsi que les futurs professionnels du secteur financier soient bien préparés aux défis et opportunités à venir.
PQ: Dans un monde financier trop souvent présenté comme froid, et en caricaturant où chacun cherche à faire triompher ses intérêts les plus étroits, le partenariat HEC - BNP Paribas montre que la fidélité dans la durée est une valeur qui n’a pas perdu de son actualité ! Merci Sophie de tes efforts incessants dans ce sens pour HEC et pour BNP Paribas.
Selon vous, quels sont les grands défis pour le futur de la finance ?
SJ: J’identifie quatre grands défis pour le futur de la finance :
- La nécessité d’aligner les activités financières avec les objectifs de développement durable, notamment en matière de changement climatique, de responsabilité sociale et de gouvernance éthique ;
- Le développement des nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle et la blockchain ainsi que la digitalisation des services financiers avec pour objectif d’améliorer l'efficacité, la transparence et l'accessibilité, tout en gérant les risques associés tels que la sécurité des données, le risque cyber et les défis de l'inclusion financière ;
- La réglementation qui représente un défi permanent dans la mesure où le périmètre et la complexité des exigences réglementaires ont fortement cru ces dernières années ;
- L’attractivité des talents pour former en Europe dans des filières d’excellence les leaders de demain.
PQ: J’ajoute, et c’est là le travail d’un pédagogue, de rendre les raisonnements de la finance accessible au plus grand nombre, et pas seulement aux étudiants d’HEC ou des grandes écoles. D’où par exemple mes formations digitales à la finance d’entreprise (ICCF@HEC Paris) ; ou de mes actions dans les médias pour expliquer que les dividendes ne rémunèrent pas les actionnaires comme le salaire le salarié, mais réallouent le plus souvent les capitaux de secteurs qui en ont trop vers ceux naissants qui en requièrent ; ou pour expliquer que les rachats d’actions n’ont pas pour objectifs, ni résultats, de faire monter les cours !