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Jongler entre ses études et la création d’une start-up : comment trouver l’équilibre ?

Rien ne doit empêcher les étudiants d’HEC Paris de se lancer dans la création d’une start-up parallèlement à leurs études. C’est la conviction partagée par cinq diplômés de la promotion 2016, devenus des entrepreneurs à succès : ils nous livrent leur façon de doser le savant cocktail études/business…

Charp - a startup of HEC Incubator

"Notre rôle, c’est de multiplier, accélérer et amplifier la création de start-up"  : Antoine Leprêtre est le responsable de l’incubateur HEC. Il pose un regard optimiste sur la création de start-up pendant ses années d’études. “Aujourd’hui, les ressources dont disposent les étudiants sont beaucoup plus importantes qu’à mon époque” poursuit ce diplômé d’HEC 2009, fondateur de Razzia.co, une plate-forme qui met en relation les serial shoppers . "En travaillant sur leur business model, les étudiants peuvent appliquer à des situations réelles les théories qui leur sont enseignées en cours. Ils s’appuient d’ailleurs souvent sur l’ensemble de la gamme des savoirs transmis à HEC pour pouvoir s’orienter, notamment dans les domaines de la comptabilité, du droit et de l’entrepreneuriat."

Les jeunes créateurs de start-up en France évoluent aujourd’hui au sein d’un univers en pleine expansion. 12.000 start-up ont récemment vu le jour à Paris, beaucoup plus qu’à Londres ou Berlin.  La capitale française se trouve désormais au cœur d’un écosystème florissant qui a vu doubler le nombre des investissements dans les start-up entre 2014 et 2015. On peut d’ailleurs imaginer que, dans le prolongement du Brexit, un nombre important de fonds de capital-risque pourraient bientôt prendre le chemin de Paris.

Cette dynamique n’a pas échappé à Xavier Gisserot, le co-fondateur de Charp, une start-up dédiée à l’accompagnement des entreprises B2B dans leurs efforts de prospection. "Nous nous portons très bien pour le moment" , déclare avec confiance ce diplômé HEC Grande Ecole 2016. "Notre offre s’appuie sur un outil combinant à la fois l’intelligence artificielle (AI) et l’intelligence humaine (HI) pour accompagner les commerciaux dans la phase de prospection. Avec la solution Charp, ils peuvent se concentrer uniquement sur la vente."

Remettre en question chaque décision

Avec son rachat récent par l’éditeur Mixdata – un acteur incontournable de la smart data B2B en France - Xavier Gisserot estime que Charp a grandi plus rapidement et gagné l’équivalent de 20 années de développement. Ce rachat reflète aussi la stratégie d’ouverture de l’entreprise au marché européen pour y gagner de nouveaux clients, tel que Google. Lorsqu’il revient sur le lancement de Charp, Xavier Gisserot est particulièrement reconnaissant du soutien qu’HEC Paris a su lui apporter et salue le rôle de ses associés, Sevak Kulinkian et Ephraim Bismuth, co-fondateurs de Charp et, comme lui, diplômés d’HEC en 2016.

"Tout l’écosystème HEC nous a été d’une aide précieuse lors des premières étapes de notre développement » insiste-t-il. « Nos enseignants et nos mentors nous ont tous encouragé à créer Charp pendant nos études. Ils nous ont aussi aidés à apprendre de nos erreurs, en nous faisant toujours remettre en question chaque décision. Et nous avons eu beaucoup de chance : Charp a décollé immédiatement. Nous avons dégagé un chiffre d’affaire de 600.000 euros dès la première année : nous espérons le doubler l’année suivante."

A HEC, un nouveau regard

Xavier Gisserot souligne également les liens professionnels étroits établis entre sa société et celles de  deux autres diplômés de sa promotion, Jérôme Varnier et Pierre Magnier. Ces derniers ont lancé chacun leur start-up lorsqu’ils étaient encore étudiants à la Grande Ecole d’HEC. "Leurs entreprises sont des clients de Charp, on leur fournit des leads ciblés" , explique Xavier Gisserot : "nous partageons la plupart des bonnes pratiques acquises sur le terrain" .

 Fondée en 2014, l’entreprise de Jérome Varnier, Innovorder, développe des solutions digitales sécurisées entièrement dédiées au monde de la restauration, depuis la caisse tactile, en passant par la commande en ligne et les bornes de commande. "L’idée d’Innovorder m’est venue pendant ma première année à HEC" , explique Jérôme, « mais je n’étais pas seul. Antoine Leprêtre a été d’une grande aide en appuyant mon souhait de me lancer sans attendre la fin de mes études. Je pense qu’il y aura de plus en plus de flexibilité dans les programmes à HEC afin de permettre aux créateurs de start-up d’organiser leurs emplois du temps" .

Jérome Varnier s‘est associé avec son ami d’enfance, Romain Melloul, pour lancer Innovorder. "Romain étudiait l'ingénierie à l’ESME. Etonnamment, notre projet est né à Shanghai et nous y avons travaillé pendant deux ans. Romain s’est concentré sur le côté ingénierie, moi j’ai fait le reste en prenant des cours à HEC sur l’entrepreneuriat et les start-up, et en m’attachant au développement et à la conception de la société."

La zone de confort HEC

Jérôme Varnier insiste sur les nombreux avantages à se lancer pendant ses études à HEC : "les étudiants ne devraient pas hésiter. Il n’y a rien à perdre. Vous recevez des conseils gratuits et avisés sur toutes vos questions légales, comptables, entrepreneuriales... Cela vous place dans une zone de confort unique, et si votre projet ne fonctionne pas, ce n’est pas grave"."Il ne faut pas oublier qu’une fois diplômé, on a la pression pour réussir, ou sinon faire faillite" , poursuit-il : "on met alors davantage de côté ses rêves, pour laisser très peu de place à la prise de risque".

Innovorder a semble-t-il trouvé le bon créneau, et le bon moment, pour se lancer. Les normes récentes de l’OCDE obligent les restaurateurs à déclarer tous leurs revenus. Par conséquent, le secteur de la restauration, s’il veut éviter des poursuites pour fraude, doit se tourner vers des solutions comme celles proposées par la start-up de Jérôme. "Nous étions les premiers à garantir une solution certifiée qui respecte les 125 régulations NF françaises. Nous sommes maintenant environ 20 entreprises sur le marché français, mais avec notre récent rachat de la société Caisse Tactile, toute la donne est changée" . Ce rachat confirme le potentiel que certains avaient déjà vu chez Jérôme Varnier lorsqu’il était encore étudiant et avait remporté le HEC Best Potentiel Award en 2015 : "visiblement, certains à HEC nous voyaient aller très loin".

Avoir une vision globale

La société Charp de Xavier Gisserot a utilisé les services d’Innovorder dès le début. Et Xavier a également su déceler le potentiel de WeSlash, aujourd’hui rebaptisé Side, une start-up lancée en janvier 2016 par son camarade d’HEC, Pierre Mugnier. "Quand on était étudiants, on trouvait que nos camarades avaient du mal à trouver des petits boulots intéressants et correctement payés pendant leurs études…"  explique Xavier Gisserot, "… mais Pierre semblait avoir trouvé la solution à ce problème !  C’est pourquoi Charp utilise maintenant les solutions Side pour recruter des étudiants issus de grandes écoles".

Comme Charp, Side a connu une croissance ultra-rapide. La société gère désormais des offres de missions courtes pour près de 15.000 étudiants, pas seulement à Paris, mais aussi à Londres. "Ça a été incroyable d’observer notre vitesse de croissance" , admet Pierre Mugnier, "on a vu nos indicateurs progresser en moyenne de 30% par mois – et tout cela sans recours à des outils marketing" .

Pierre a déjà embauché 25 salariés à plein temps qui sélectionnent les meilleurs freelances pour des entreprises comme Uber, Blablacar ou Doctolib. « Le bouche-à-oreille a été notre meilleur moyen de promotion, tout comme le modèle gagnant-gagnant sur lequel nous fonctionnons » , insiste Pierre. « Nous garantissons un salaire décent aux étudiants, nous gérons toute la partie administrative de leur mission et nous leur fournissons une couverture d’assurance-maladie. En échange, les entreprises bénéficient de freelances qualifiés avec des horaires flexibles, et très peu de paperasse administrative."

Pierre Mugnier estime qu’HEC Paris lui a fourni un appui nécessaire grâce aux cours approfondis qu’il a pu suivre en comptabilité, en digital et en finance. "Il y a surtout la vision internationale de l’école et le partage d’expérience, indispensables pour créer des entreprises qui se veulent ouvertes sur le monde" , conclut-il.

 "Ce sont trois entreprises jeunes et ambitieuses" , analyse Antoine Leprêtre. "Il était important de les accompagner dans leurs premières étapes. A HEC, nous réfléchissons désormais à un moyen de créer un cursus capable de s’accorder au mieux au rythme très particulier de ces étudiants-entrepreneurs" . "Mais surtout" , insiste-il, "Paris est l’endroit où il faut se trouver maintenant. Le gouvernement est à l’écoute des besoins de l'écosystème français. Il y a beaucoup de sources d’inspiration pour nos étudiants, des mentors et des partenaires comme Xavier Niel, qui a fondé Station F. Il s’agit là d’un incroyable accélérateur et HEC Paris compte bien en profiter pleinement" .

Un MBA pour booster la confiance en soi

Des étudiants en MBA à HEC Paris ont également lancé leurs start-up en parallèle à des études prenantes. Andrey Artemenko est ainsi arrivé à Jouy-en-Josas en janvier 2016 du Canada, où il avait accompli une brillante carrière en marketing chez Gillette, Oral-B et Lindt.
"Le MBA était à l’origine une opportunité pour accélérer ma carrière en marketing, mais mes études à HEC m’ont finalement conduit dans une tout autre direction : l’entrepreneuriat" , admet Andrey. "Un MBA, c’est la chance de comprendre ce que l’on veut vraiment dans la vie. Après six mois à HEC, j’ai lancé mon entreprise, MusicNow. En fait tout a commencé lorsque j’ai mis en place le streaming d’un festival de jazz à Versailles – cela a si bien fonctionné que je me suis dit qu’il faudrait en faire un business à part entière" .

Deux autres expériences significatives à HEC ont permis à Andrey Artemenko de sauter définitivement le pas et de créer sa propre société : "cela a commencé pendant le Executive Committee Program (TEC). Nous avons rencontré beaucoup de CEOs et d’entrepreneurs incroyables qui ont partagé leurs expériences professionnelles et personnelles. Lors de ces discussions, j’ai compris que me lancer moi-même dans l’aventure serait une source d’épanouissement à long terme" .

"Puis j’ai participé au Leadership Seminar à Saint-Cyr. Non seulement c’était le programme idéal pour développer ses compétences en leadership d’équipe, mais aussi l’occasion de se lancer un défi personnel en allant au bout d’un exercice initialement conçu pour l’armée française. Pendant ce séminaire, j’ai dépassé ma peur de l’échec et j’ai décidé de lancer mon entreprise" , conclut-il.

Andrey n’est pas revenu sur cette décision par la suite. Sa plate-forme diffuse des vidéos live de musiciens et compte déjà plus de 100 producteurs, artistes et sociétés comme clients. Le plus gros label allemand de hip-hop vient de s’engager avec sa société. "On n’a pas besoin d’un MBA pour fonder une start-up" , admet-il, "mais un MBA ce n’est pas seulement beaucoup de connaissances et l’accès à un réseau, c’est aussi un programme qui nous permet de savoir ce que l’on veut réellement" . Andrey souhaite désormais que la solution MusicNow se développe au-delà de la sphère musicale et puisse être proposée pour le sport ou l’enseignement.

La transformation d’un gendarme grâce à HEC

En janvier 2016, Jean-Charles Antoine était un des six officiers de gendarmerie à participer au premier programme de formation continue destiné à transformer sa carrière militaire en une carrière tournée vers l'entrepreneuriat. Six mois après avoir terminé sa formation, Jean-Charles Antoine s’est décidé à franchir le pas et à lancer Arkaliz, un cabinet de conseil en géopolitique. "Le programme m’a donné une vision extraordinaire du monde de l’entrepreneuriat" , explique Jean-Charles Antoine, "en particulier grâce à ma directrice de programme Aurélia Le Roy. Elle m’a guidée et m’a donné la confiance nécessaire pour lancer ma société avant même que j’ai terminé le programme. HEC m’a avant tout donné l’énergie et l’orientation dont je manquais après mon long service au sein de la gendarmerie ".

Aujourd’hui Jean-Charles Antoine prolonge sa collaboration avec HEC : il a été sélectionné pour participer au programme de l’incubateur basé désormais à la Station F. "Cela permet de développer le côté créatif de notre business. Mon tuteur, Christian Coutenceau, a été d’une aide précieuse et m’a orienté vers plus de flexibilité et ouverture d’esprit pour répondre aux besoins des clients" . Arkaliz a établi des contacts dans 55 pays et souhaite maintenant implanter un bureau à l’étranger. Une internationalisation qui fait écho à l’ambition mondiale d’HEC.