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Peut-on réussir sans avoir déjà échoué ?

De l’échec à la légende, la trajectoire de J.K. Rowling, Colonel Sanders, Oprah Winfrey et Steve Jobs incarne la métamorphose du revers en triomphe. « Rien n’est permanent sauf le changement », disait Héraclite, une pensée qui résonne avec force dans le parcours de ces icônes. L’échec, loin d’être une fin en soi, est désormais une quête, un passage obligé vers l’excellence. Dans notre monde en mutation, il n’est plus seulement subi, il peut également être recherché.

Un groupe de diplômés, vêtus de robes de graduation et tenant fièrement leurs chapeaux en l'air

Derrière chaque réussite flamboyante, une multitude d'échecs


Pour Thomas Edison , « je n'ai pas échoué, j'ai simplement trouvé des solutions qui ne fonctionnent pas », cette citation illustre parfaitement l'état d'esprit nécessaire pour innover et réussir. L'échec est en effet un élément intrinsèque de la recherche et de l'innovation. Pour trouver de nouvelles solutions, il est nécessaire de tester des hypothèses, de prendre des risques et d'accepter l'éventualité de l'échec. C'est en se trompant que l'on apprend et que l'on progresse.


L'économie d'innovation est aujourd'hui le principal vecteur de la croissance et de la transformation de l'économie mondiale. Les États-Unis et la Chine sont les deux pays en tête de ce mouvement, avec des entreprises telles que les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui dominent le marché. En revanche, l'Europe semble avoir pris du retard dans ce domaine, avec une part relative en baisse dans l'économie mondiale.


Pourquoi les États-Unis et le Canada ont-ils réussi à maintenir leur position dans le G7, alors que d'autres pays ont connu un déclin ? La réponse réside dans leur capacité à innover et à se réinventer en permanence. L'économie américaine a ainsi connu une croissance importante ces 25 dernières années, grâce à l'économie d'innovation, qui est devenue centrale.

 


Selon une étude menée en 2001, 86% des innovations étaient portées par des entreprises dans l'objectif d'améliorer leur avantage compétitif sur des marchés existants, tandis que seulement 14% des innovations étaient destinées à ouvrir de nouveaux marchés. 


Cependant, ces 14% d'innovations représentaient 38% du chiffre d'affaires complémentaire et 60% des nouveaux profits. Cette étude montre que l'innovation est un moteur de croissance essentiel, qui peut générer des profits importants pour les entreprises qui prennent des risques et qui osent explorer de nouveaux marchés.

Innovation, entrepreneuriat, échecs et résilience : la voie vers le succès

L'économie de l'innovation est aujourd'hui dominante et attire de plus en plus de capitaux risques à long terme. Cette tendance est due au fait que les profits futurs de l'économie seront générés par cette économie. L’innovation est nécessaire, non seulement d’un point de vue capitalistique, mais aussi pour répondre aux défis de la transition énergétique et du changement de modèle économique. Le réchauffement climatique et la perte de biodiversité sont des défis majeurs auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Bien que des efforts aient été réalisés depuis plusieurs décennies, il est nécessaire d'accélérer les transformations économiques pour un modèle plus durable. Les secteurs de la transition énergétique, tels que l'investissement, l'usinage, la fusion nucléaire, les énergies renouvelables et l'amélioration de l'intensité énergétique, sont des domaines clés pour atteindre cet objectif.


Mais l'innovation ne se limite pas uniquement à vouloir répondre à des défis communs. Elle est également un moteur romanesque qui permet aux personnes de réaliser leurs rêves. La Californie, terre d'innovation, est par ailleurs la terre de la science-fiction américaine et de la diversité. L'innovation ne se décrète pas, elle relève d'une vision du futur que l'on retrouve dans la littérature, le cinéma et tout ce qui permet de rêver à un avenir meilleur.


Cependant, l'innovation ne va pas sans échec. Le taux d'échec entre la phase d'amorçage et la première levée de fonds est de 60%, et de 35% avant une deuxième levée de fonds. Cela signifie qu'entre la première phase et la série B, 75% des start-ups vont disparaître. Les taux d'échec sont encore plus élevés entre une idée de créer une start-up et les premières levées de fonds.


Embrasser les échecs comme des étapes naturelles 


Aujourd’hui, il est essentiel d'accepter l'échec comme faisant partie intégrante du processus d'innovation. Les fonds de capital-risque investissent par exemple dans plusieurs projets en sachant que certains échoueront, mais que les réussites compenseront largement les échecs. De même, les entrepreneurs doivent être prêts à échouer plusieurs fois avant de réussir.


L’échec est alors un élément clé de la réussite dans un monde en constante évolution. Pour innover et réussir, il n’est d’autre choix que d'accepter l'éventualité de l'échec, de prendre des risques et de se réinventer en permanence. Les entreprises qui réussissent sont donc celles qui sont capables de se remettre en question, d'apprendre de leurs erreurs et de rebondir après un échec. C’est ici que le mot résilience prend tout son sens : réussir implique inévitablement de préparer les équipes, individuellement et collectivement, tant à la réussite qu’aux échecs qui l'accompagnent. 


Cet article est tiré de la Masterclass ‘Peut-on réussir sans avoir déjà échoué ?’, animée par Christopher Hogg, professeur affilié à HEC Paris, directeur académique du Master Strategic Management à Paris et Abidjan et du Master General Management