HEC ONU à Nice pour le Sommet des Océans
Dans le cadre de la Troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) qui s’est tenue du 9 au 13 juin 2025 à Nice, l’association étudiante HEC ONU a présenté, aux côtés d’autres associations étudiantes, ses recommandations au sein du « Forum Jeunesse Océan », organisé à Nice par l’Association Française des Nations Unies (AFNU). Retour sur cette expérience stimulante, pour une gestion durable des océans.

Les étudiants de l'association HEC ONU au Forum Jeunesse Océan à Nice
Le 29 novembre dernier, l’AFNU avait organisé à la Maison de l’Océan – avec les soutiens du Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, de l’Institut océanographique de Monaco et du UN Sciences Policy Business Forum du Programme des Nations Unies pour l’Environnement – le colloque « L’Océan : l’espace critique pour le climat, la biodiversité et l’alimentation mondiale, à l’agenda 2025 des Nations Unies ». Près de 300 invités et un millier d’internautes ont pu suivre trois tables rondes dédiées aux enjeux majeurs de l’Océan.
Dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, et dans la continuité de ce colloque de l’AFNU, HEC ONU et plusieurs associations étudiantes ont ensuite apporté leur pierre à l'édifice par un travail de recherche approfondi, synthétisé dans un rapport disponible sur le site de l’AFNU. Ces recommandations ont été présentées à Nice le 5 juin 2025 au Palais des Expositions de Nice.
Valoriser les atouts maritimes français de façon durable
Dans sa contribution, HEC ONU appelle à une valorisation durable des atouts maritimes de la France, qui possède la deuxième zone économique exclusive (ZEE) mondiale. L’objectif est de tirer parti des ressources marines (hydrocarbures, minerais, biodiversité), tout en assurant leur exploitation responsable. Les secteurs comme la pêche, l’aquaculture, le tourisme côtier ou les énergies marines sont identifiés comme stratégiques, à condition qu’ils s’inscrivent dans une logique de durabilité. L’association souligne aussi le rôle clé des grandes entreprises et centres de recherche français dans ce domaine, tout en appelant à une responsabilisation accrue de ces acteurs face aux enjeux environnementaux.
Réconcilier économie « bleue » et écologie
Les étudiants d’HEC ONU plaident également pour une réconciliation entre économie et écologie. Ils estiment que l’économie « bleue » ne doit plus être perçue comme antagoniste à la protection de l’océan, mais au contraire comme un levier d’action, notamment via le développement des énergies renouvelables marines.
Renforcer l’influence diplomatique et multilatérale de la France
HEC ONU insiste enfin sur la nécessité de renforcer l’influence diplomatique de la France en ce domaine. Elle recommande de promouvoir un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, de ratifier rapidement le Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (traité BBNJ), et de soutenir la protection de 30 % des océans d’ici 2030 à travers une diplomatie écologique ambitieuse.